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Pensées tristes (Libre)

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MessageSujet: Pensées tristes (Libre) Pensées tristes (Libre) EmptyLun 3 Déc - 16:14




Cela faisait quelques jours que j’étais arrivée à Forks et je n’avais trouvé qu’un abri dans un vieux bâtiment laissé à l’abandon. Il faisait froid dehors et cette nuit, j’avais mal dormi tellement que je grelottais. Un bon chocolat chaud me ferait du bien. J’allais dans un café où je commandais un pain au chocolat et un chocolat chaud. La serveuse me parla comme si j’avais six ans. Je n’avais qu’une envie, l’envoyer balader celle-là mais je restais polie. Elle partit ensuite me chercher ma commande. J’avais de quoi payer car la veille, j’avais volé un portefeuille à une fille plus âgée que moi et elle n’avait même pas fait attention à ce que je faisais. Je me souviens que j’étais venue une ou deux fois à Forks avec mes parents et on avait mangé ici. Il était bon le hamburger végétarien mais j’avais encore eu faim juste après et papa m’avait payée une glace. Papa m’avait souvent raconté que c’était à Forks qu’il avait rencontré maman alors qu’il était venu étudier dans le coin. Maman était de Forks je pense. Alors je devais avoir de la famille dans le coin. Il faudrait que je mène ma petite enquête. Tout à coup, la serveuse revint avec ma commande que je payais tout de suite mais ce n’était pas pour ça qu’elle me laissa tranquille.

Serveuse :
- Dis donc au fait ! Tu ne devrais pas être à l’école ?

- J’ai pas cours !

Serveuse :
- Pourtant ma fille est à l’école primaire !

- J’ai treize ans !

La serveuse me regarda d’un air « mais oui bien sur » mais elle repartit pour servir d’autres clients, ce qui m’arrangea. Je pus ainsi déjeuner sans être embêtée. J’en avais râle le bol d’être prise toujours pour une gamine de primaire alors que j’étais au collège et encore, les McCallister m’y avaient retirée après m’avoir fait passer pour une débile mentale ! J’espérais que je ne les reverrai plus jamais. Il faudrait que je fasse une lettre à grand-père. Heureusement, j’avais recopié son adresse quand j’étais encore chez les McCallister. Peut-être qu’il me fera venir chez lui à Londres. Enfin ,j’espère ! S’il avait payé longtemps à ces maudits gens, mes kidnappeurs, c’est qu’il tenait à moi finalement. Je bus lentement mon chocolat chaud lorsque quelqu’un m’interpela. Qu’est-ce qu’on me voulait encore ?


Morganne L. Stevenson

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MessageSujet: Re: Pensées tristes (Libre) Pensées tristes (Libre) EmptyLun 3 Déc - 17:47
Cela faisait à présent sept ans que je vivais avec les Cullen. Que je faisais partie de leur famille à part entière et que ma vie – et celle de Tia – avait incontestablement changé. Et j’en étais plus que ravi. Pour la première fois en plus de deux cent soixante ans, je me sentais enfin à ma place dans ce monde. Non pas qu’Amun n’avait jamais été à la hauteur – à sa manière à lui il m’avait soutenu, aimé et sauvé. Mais m’enfermer pendant des décennies en m’empêchant de découvrir le monde, en m’apportant mon repas et en me mettant dans la tête que je risquais tous les dangers en m’aventurant à l’extérieur – il avait réussi à me faire sentir pire qu’un animal.

« Où vas-tu ? » me demanda Tia alors que je me relevais du divan sur lequel nous nous étions allongés un instant auparavant. Je n’avais pas envie de la quitter, comme à chaque fois cela irritait nos sentiments – en tant que vampires, les sentiments étaient largement amplifiés et être loin l’un de l’autre nous apportait plus de mal qu’autre chose. Mais cela ne nous empêchait pas de nous éloigner par moment – ne serait-ce que pour rendre visite à d’autres personnes – une particularité toute nouvelle pour nous depuis que nous vivions chez les Cullen. Si pendant plus de deux cents ans nous n’avion été que tous les deux – avec Amun et Kebi – à présent nous pouvions prétendre avoir tout un tas d’amis à visiter. Notamment Tanya, qui m’inquiétait grandement depuis quelques temps. Je la sentais au bout. Comme étant sur le point de passer à l’action quant aux Volturi.

« Je serai de retour rapidement, je te le promets ». Je ne connaissais pas Spencer. Il me regardait parfois d’un air un peu trop interrogateur – sûrement dû au fait de mes yeux étrangement dorés. Je n’y étais toujours pas habitué à ces regards craintifs, admiratifs et curieux. J’avais l’impression qu’à chaque instant, on pourrait me sauter dessus – et j’avais surtout peur de la réaction que je pourrais avoir si cela arrivait. Mais mon entrée au Spencer était plus motivée par une petite fille. Une petite fille que j’avais « repérée » depuis quelques jours au Spencer – entre autres. Non seulement, elle ressemblait étrangement à Nessie enfant, justement légèrement – mais elle me semblait tellement seule et tellement perdue, que la curiosité s’était emparée de moi.

Approcher une enfant n’avait rien de facile ni de naturel venant de moi. Avant Nessie il y a 7 ans, je n’avais jamais été en présence d’un enfant – peu importait l’âge. J’ignorais comment l’aborder concrètement. J’ignorais même ce que cela nous apporterait dans notre vie. Je devais être très prudent – une humaine, même si je me tenais coriacement à mon régime végétarien et que j’avais l’habitude d’être proche de sang humain – entre les loups et Charlie, il le fallait bien – aucun des humains de la ville n’était concrètement en sécurité à 100 %. L’important, c’était d’en avoir conscience. Aussi lorsque je pénétrais dans le drive-in, que je lançais un sourire amical – bien que distant – à Spencer, et que j’aperçus la petite fille aux longs cheveux dorés-roux, je retins immédiatement ma respiration. Juste au cas où.

« Salut, » lançais-je gaiement, peut-être un peu trop. Elle venait de rabrouer la serveuse qui me faisait sans cesse des clins d’œil à chacune de mes visites. La petite avait un passé lourd, je le sentais. Et je le voyais sur ses traits. Elle cachait énormément de choses aussi. J’ignorais pourquoi, mais sa détresse et son désarroi que je lisais spontanément m’atteignaient plus que nécessaire. « Un bon chocolat chaud, ça fait toujours du bien, » continuais-je en m’asseyant face à elle, tout sourire. J’avais totalement oublié le goût du chocolat chaud – et je me surpris à en être nostalgique.
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MessageSujet: Re: Pensées tristes (Libre) Pensées tristes (Libre) EmptyLun 3 Déc - 21:14




Benjamin : « Salut »

Je regardais le type qui était venu à ma rencontre. Il avait l’air bizarre avec ses yeux jaunes. On dirait des yeux comme les loups. Un loup-garou ? Ah non ! J’espérais que ça n’en soit pas un car je détestais les loups-garous. Jack et Ryan me faisaient toujours peur avec ces bêtes-là , que ce soit les nuits de pleine lune ou lorsqu’ils regardaient un film d’horreur ou encore les soirs d’Halloween. Je me méfiais du l’homme bien qu’il se montrait gentil mais les apparences peuvent être trompeuses. Il s’assit en face de moi en disant tout en souriant qu’un bon chocolat chaud, ça faisait toujours du bien mais je restais méfiante malgré tout. Je ne le connaissais pas et si c’était un psychopathe, je finis en morceau de viande. Je continuais de boire mon chocolat chaud tout en surveillant le type. Ils sont tous comme ça dans le coin ? Ah mais je l’avais déjà vu dans ce café il me semble. Qu’est-ce qu’il me voulait ? Depuis que je suis ici à Forks, j’ai vu des gens passer dans ce café et la serveuse, là, c’était la première fois qu’elle me servait car d’habitude, c’était une plus vieille et elle au moins elle me posait pas des questions sur le pourquoi du comment que j’étais pas à l’école ou que mes parents n’étaient pas avec moi.

Lorsque j’eus fini ma tasse de chocolat, j’allais payer à la caisse mais la serveuse m’ennuya à me poser des questions sur mes parents et pourquoi ils étaient pas avec moi.

- Est-ce que je vous en pose des questions sur vos parents moi ? Non alors foutez-moi la paix !

Je sortis rapidement du café en espérant être tranquille. C’était peine perdue car trois garçons plus âgés que moi - entre seize et dix-sept ans - me suivirent. Tiens, eux, ils n’étaient pas au lycée ces trois crétins ? On leur disait rien mais moi, on me posait des questions. J’avais un mauvais pressentiment et je n’avais pas eu tort car quelques minutes après, je me retrouvais plaquée un mur dans une ruelle vide et un cul de sac en plus.


Garçon 1 : Files-nous ton argent !

- Si tu le veux, viens le chercher tronche de cake !


Les deux autres me tinrent les bras et juste au moment où l’autre idiot, leur chef probablement allait me toucher, je lui mis un bon coup de pieds entre les deux jambes. J’étais petite par la taille mais je ne me laissais pas faire. Mais j’eus un peu plus de mal avec les deux autres.

- Lâchez-moi !

Soudain, mon médaillon attira leur attention et ils n’hésitèrent pas à me le prendre. Non, surtout pas ça ! C'est tout ce que j'avais de précieux !

- Rendez-moi ça ! Vous avez pas le droit ! C'est ce qu'il me reste de mes parents !

Garçon 2 :
- Dis-leur merci de notre part !

- J'aurai bien du mal pauvre tâche ils sont morts !




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MessageSujet: Re: Pensées tristes (Libre) Pensées tristes (Libre) EmptyJeu 6 Déc - 20:24
« Tu regrettes, parfois, de ne pas avoir eu d’enfant ? » me demandait-elle. Si je regrettais ? Parfois, je me prenais à imaginer ce qu’aurait pu être notre vie si j’avais été un homme normal. Si je n’avais pas parlé de mon don. Si je n’avais pas croisé le chemin d’Amun. Si je n’étais pas retourné la voir. Parfois, je nous imaginais avoir eu une longue vie heureuse, entourés d’enfants et de petits-enfants. C’aurait été une belle vie, c’était évident. « Non. Tu sais pourquoi ? Parce que je t’ai toi. Ça me suffit, » avais-je répondu et répondrais-je à chaque fois. Elle, elle aurait aimé avoir des enfants. Nos enfants. Et ce regret s’était un peu plus prononcé lorsque l’on avait rencontré Nessie, sept ans plus tôt. Jusque-là, nous n’avions pas du tout eu l’occasion d’en discuter. D’en avoir l’envie ou le regret.

***

A présent que je me retrouvais face à la jeune fille – je ne lui donnais pas plus de 12-13 ans – je réalisais à quel point j’étais peu expérimenté dans le domaine. Parler à des adultes, c’était plutôt facile, et encore certains me trouvaient légèrement « dérangé ». Parce que j’avais tendance à toujours sourire, toujours voir la vie du bon côté. Si cette faculté devait me rendre étranger pour les autres, soit. Je m’en moquais éperdument, tant que ceux que j’aimais m’acceptaient et m’aimaient tel quel. Et c’était le cas. Mais les enfants, les enfants ils me rendaient plus nerveux que je ne voulais bien l’admettre. Parce qu’ils avaient, pour certains, encore l’innocence dans leurs yeux. Ils n’avaient pas pleinement conscience du monde extérieur qui les entourait et pouvait – à chaque instant – s’écrouler autour d’eux. Ils savaient vous dire la vérité en pleine figure. Mais en observant la petite brune qui me faisait face, le regard distant et inquisiteur, je comprenais que ce n’était pas forcément le destin de tous les enfants.

Sans me répondre et sans un mot, elle se releva à la fin de son breuvage pour aller payer à la caisse. Je ne l’interpellais pas. Je ne me relevais pas pour la suivre et insister. Je savais être patient. Je savais accorder le temps qu’il fallait à ceux qui en avaient besoin. Les Cullen – et les diverses rencontrent que l’on avait pu faire depuis sept ans m’avaient beaucoup appris. Aujourd’hui, je m’étais dit que l’aborder pouvait être soit bénéfique, soit lamentable. Certes, cela serait lamentable du coup. Mais le lendemain, le surlendemain et les jours suivants, elle finirait par baisser sa garde. Et peut-être se confier. Confier cette peur que l’on percevait. Cette force aussi et cette rage. Aussi attendis-je avant de finir par sortir du drive-in. Je ne voulais pas lui donner l’impression de la suivre et de la harceler.

J’étais même persuadé qu’elle était loin à présent. Il s’était bien passé cinq bonnes minutes depuis son départ. Je n’avais plus trop la notion du temps – en tant que vampire tout passait trop lentement… mais en sortant, quelque chose m’interpella. Mes sens – plus développés que lorsque j’étais encore qu’un humain – se mirent en alerte. Il y avait quelque chose de mauvais qui se passait. Quelque chose qui ne me plaisait pas. Et je me permis, pendant une seconde, de respirer. Je reconnus son odeur – mélangée à celle tellement connue de la peur. Quant aux autres, l’excitation et l’adrénaline qui les habitaient étaient plus que palpables. Et me mirent hors de moi. En moins d’une seconde, je me trouvais auprès d’eux.

Les deux gamins qui la retenaient prisonnière eurent un léger sursaut en m’apercevant, mais ne la lâchèrent pas pour autant. Ils semblèrent hésiter : fuir ou me narguer. Mes yeux lancèrent des éclairs, quelque chose d’inhabituel et qui par conséquent faisait son effet. « Un problème ? » demandais-je nonchalamment. Il était inutile de hausser le ton. Je n’avais pas besoin de ce genre d’attitude pour les impressionner, eux. Ce n’étaient que des gosses – malsains et mal polis, ils méritaient certainement une leçon, mais cela c’était une autre histoire. Je jetais un regard à celui qui se tenait un peu plus à l’écart. Il ne m’avait pas vu avant que je n’ouvre la bouche. « T’es qui, toi ? Passes ton chemin, bonhomme, c’est une histoire entre nous, » qu’il osa balancer. Ce ne fut pas la rage qui m’envahit à ce moment. La rage m’envahissait que très rarement. Mais l’amusement. Ces pauvres gosses n’avaient aucune chance contre moi – seulement ils l’ignoraient. Et j’avais beau savoir qu’il valait mieux qu’ils continuent de l’ignorer, je ne tenais pas à laisser la jeune fille entre leurs mains dégoutantes. Aussi je m’approchais de l’impoli en souriant froidement. En moins de deux j’attrapais le médaillon – qui semblait si important aux yeux de la victime. « Voler, ce n’est pas très bien. Agresser, non plus d’ailleurs. Tu te sens plus homme ? Tu te sens plus fort ? » ironisais-je. Il reniflait d’un air dédaigneux. Mais semblait plus hésitant à présent que son regard avait capturé le mien.

« Tu as tort. Ça ne te rend pas fort. Ça ne fait pas de toi un homme. Ca fait de toi un animal. » Pendant une énième de seconde, il sembla sur le point de lever le poing pour me montrer à quel point je pouvais me tromper. Mais d’un léger grognement – que seuls les vampires avaient la possibilité d’émettre d’une manière doucereuse et dangereuse – je le pliais au silence et à la peur. Il n’en fut pas plus pour qu’il recule, et qu’il demande à ses acolytes de le suivre et de laisser tomber cette histoire. « Apparemment, avoir une grande gueule ne veut pas forcément dire qu’on en a dans le pantalon… » lançais-je en souriant à la jeune fille. J’ignorais ce qui se passait dans sa tête à cet instant – de la peur, du doute, de la méfiance ? Je me doutais bien qu’il me faudrait plus qu’un rôle de chevalier pour démolir ce mur, mais j’espérais que ce petit épisode – que certes j’aurais préféré éviter pour elle – lui permettrait de comprendre que je n’étais pas celui qui lui apporterait des ennuis.

« Ça va ? » demandais-je néanmoins, tout en lui tendant son médaillon.
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MessageSujet: Re: Pensées tristes (Libre) Pensées tristes (Libre) EmptyVen 7 Déc - 21:47




Ils me tenaient encore, même après m’avoir arraché de mon cou le médaillon que papa m’avait offert à mes six ans. C’était tout ce qui me restait de mes parents et je n’avais désormais plus rien. J’avais beau me débattre, l’autre crétin me serait les poignets plus fort. Tout à coup, le type de tout à l’heure rappliqua, demandant s’il y avait un problème. Je le voyais lancer des éclairs du regard. J’en eu la chair de poule. Les trois, pas apparemment. L’un d’eux répliqua en lui disant de passer son chemin, que c’était une affaire entre nous. Le type lui sourit froidement avant de lui reprendre mon médaillon. Les trois garçons étaient surpris, l’autre surtout. Il n’avait rien vu venir. Je ne pus m’empêcher de sourire.

Benjamin : « Voler, ce n’est pas très bien. Agresser, non plus d’ailleurs. Tu te sens plus homme ? Tu te sens plus fort ? »

Le garçon avait l’air mauvais qu’il renfila d’un air hautain. Pendant un instant, j’ai cru qu’il allait frapper le type mais finalement, il ne fit rien. Au contraire, il se mit à reculer avant de d’ordonner à ses deux acolytes de partir. Les deux autres me lâchèrent et détalèrent comme des lapins. Le type se rapprocha de moi en me lançant en souriant :

Benjamin : « Apparemment, avoir une grande gueule ne veut pas forcément dire qu’on en a dans le pantalon… »

Puis, il me demanda si ça allait en me tendant mon médaillon. Finalement, il n’était peut-être pas si méchant que ça mais je restais un peu sur mes gardes. Les apparences pouvaient être trompeuses parfois. J’espérais que ce n’était pas le cas ici. Mais sa réplique me fit rire et puis, ils avaient eu une bonne leçon ces trois-là. Je récupérai mon médaillon. La min du type était glaciale mais ça devait être à cause du froid.

- Maintenant ! Oui merci d’avoir récupérer mon médaillon !


Pour la première fois depuis que je m’étais enfuie, je souriais à un inconnu. Après tout, il m’avait aidée à sortir des griffes de ces crétins et récupérer mon bien le plus précieux. Je pouvais peut-être lui accorder ma confiance mais un tout petit peu. Toute ma confiance d’un seul coup, ça n’ira pas. Il était peut-être plus vieux que moi mais je devais être sur que ce n’était pas quelqu’un comme les McCallister. Je pris le risque de lui tendre la main en me présentant :


- Je m’appelle Morganne Stevenson ! Et vous monsieur ?



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MessageSujet: Re: Pensées tristes (Libre) Pensées tristes (Libre) EmptyLun 10 Déc - 17:21
« Elle m’intrigue. J’ignore pourquoi. Mais elle m’intrigue. Vous pensez que je devrais laisser passer… » lançais-je à Carlisle. Même après sept années à vivre sous son toit, je ne pouvais me laisser aller à le tutoyer – chose qu’il me rappelait sans cesse. « Je crois qu’il existe sans doute une raison pour laquelle cette petite t’intrigue autant. Mais je crois que tu devrais être prudent, » avait-il répondu. La voix de la sagesse, c’était lui. Raison pour laquelle tous autant que nous étions allions le voir pour un quelconque conseil. Une vie sans Carlisle, c’était inimaginable.

***

« Maintenant ! Oui merci d’avoir récupérer mon médaillon ! » me lança-t-elle, légèrement moins défensive mais je voyais toujours dans son regard une petite hésitation. Bien. Elle avait raison. Faire confiance aussi aveuglément à quelqu’un n’aurait pas été prudent et intelligent – surtout un inconnu. Et surtout après avoir affronté trois gosses plus âgés qu’elle. Cela dit, j’étais patient – une des bonnes choses apprises au fil des années à être un vampire. Je ne lui répondis que par un léger sourire et un hochement de tête, comme pour lui dire « mais de rien ». J’aurais pu m’en tenir là, la laissant retourner chez elle – ou qu’elle puisse aller – et attendre la prochaine fois pour reprendre une discussion. Prendre mon temps. Mais elle enchaîna.

« Je m’appelle Morganne Stevenson ! Et vous monsieur ? »

Il était étrange de se faire entendre appeler « monsieur » alors qu’en toute logique, je n’avais que 25 ans. Et que personne en plus de deux décennies ne m’avait appelé ainsi. Mais la politesse de Morganne, puisqu’elle s’appelait ainsi, était sympathique et trahissait une éducation stricte – peut-être trop ? « Enchanté Morganne. Moi c’est Benjamin, » lui dis-je en tendant la main – histoire de la traiter comme une grande et non comme une gosse – à force d’écoute et d’attention, les jeunes détestaient que l’on ne les traite pas comme des adultes. « Benjamin Cullen, » précisais-je. Les Cullen ayant une certaine réputation à Forks – et la meilleure qui soit – je pensais que cela l’aiderait d’autant plus à être à l’aise en ma compagnie. « C’est la première fois qu’ils t’embêtent ces trois-là ? » demandais-je alors. Si c’était le cas, ils ne reviendraient pas de sitôt. Si ce n’était pas la première fois, je veillerai à ce qu’elle soit la dernière.
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