Hey Guys ! Vous savez, dans la vie nous avons tous un nom et un prénom, d’ailleurs le mien c’est « Calliope Constance Volturi », d’ailleurs, je suis né à « Paris » il y a « 590 ans ». Dans la vie je suis « célibataire » , j’assume pleinement ma sexualité car je suis « hétérosexuelle ». Il faut bien gagner sa vie, moi, je la gagne en étant « membre de la garde des Volturi », c’est super, non ? Ah oui, j’ai oublié une petite chose, je suis un « Volturi ». Trop fort hein. Je suis quelqu’un de spécial et d’unique, j’ai un petit pouvoir qui est « de contrôler les émotions d'autrui par contact visuel », mes amis me disent souvent que je ressemble à « Crystal Reed ».

signes distinctifs ; La première chose que l'on remarque chez elle est son accent. Les Volturi parlent italien entre eux et Calliope elle-même est parfaitement à l'aise dans plusieurs langues, mais même avec les siècles elle n'a jamais vraiment perdu son accent français. Il ressort le plus souvent quand elle est en colère, au grand amusement de ses frères et soeurs Volturi. Elle est également connue pour son pouvoir, un contrôle de la colère. C'est la seule émotion qu'elle parvient à influencer, néanmoins. Elle serait par exemple incapable de créer ou de supprimer l'amour. Pour que son don fonctionne, elle doit établir un contact visuel direct avec sa victime, c'est à dire qu'elle doit la regarder dans les yeux. Cela va dans les deux sens : elle peut contenir la colère, la diminuer pour rendre même les plus violents et enragés personnages dociles comme des agneaux. Le contraire est également vrai : des gens d'ordinaire calmes et pacifiques deviennent meurtriers et sanguinaires sous le coup de la colère qu'elle insère dans leur esprit. Les esprits les plus forts (les vampires extrêmement âgés ou encore ceux possédant un pouvoir également lié aux sentiments) parviennent parfois à comprendre ce qui leur arrive, à faire la différence entre ce qu'ils ressentent vraiment et cette colère artificielle, mais ceux qui peuvent y résister complètement sont rares voire inexistants, à l'exception des boucliers mentaux.

caractère ; Comme la plupart des membres de son clan, Calliope tient les humains en très basse estime, ne voyant chez eux que leurs défauts. Ils ne sont à ses yeux que des insectes insignifiants qu'il faudrait piétiner et elle n'éprouve aucun remord à les tuer. Les observateurs noteront que ses proies sont plus généralement des hommes que des femmes, une infime once d'empathie tirée de la désastreuse fin de sa propre vie humaine. Servant comme garde des Anciens depuis plus de sept siècles, elle a appris l'importance de l'écoute et du silence, analysant et assimilant chaque nouvelle information, apprenant à lire dans le visage de ses interlocuteurs. Elle ne prend d'ailleurs aucun risque inutile et sait où est sa place. Plus généralement assignée à la protection de Marcus lorsque les autres n'ont pas besoin d'elle et de son don, elle apprécie l'homme pour son silence et son calme et essaie de prendre exemple sur sa personnalité taciturne et effacée. Elle est également très polie et courtoise de nature et a tendance à regarder d'un oeil méprisant ceux qui ne font pas preuve de respect entre elle-même et spécialement envers les Anciens.

un besoin vital ? - - Il lui arrive parfois de quitter Volterra durant quelques heures à peine pour traverser l'Italie jusqu'à sa France natale. Elle se tient sur les lieux de son ancien village, à l'endroit exact du début et de la fin de son existence humaine, et en fermant les yeux elle peut presque remonter le temps jusqu'à l'existence paisible qu'elle menait alors. Ces quelques heures de liberté rendent le monde plus supportable, comme si la solution à tous les problèmes du monde se trouvait dans ses souvenirs.

une peur bleue ? - Perdre la faveur de ses maîtres l'effraie. Elle sait ce qui arrive à ceux qui déplaisent les Volturi, pour avoir parfois rendu le châtiment elle-même. Déplaire à Aro signerait immanquablement la fin de son existence. Sinon, dans la mesure où elle conserve sa faveur, n'importe quel danger s'opposant à son clan l'inquiète également et doit être éliminé.

un regret particulier ? - Alors qu'elle était encore humaine, ses parents avaient pour projet de la marier à un des hommes du village. Quelques mois avant le mariage, néanmoins, son promis est venu la voir pour lui dire qu'il s'en allait. Qu'il partait, tout simplement, qu'il ne reviendrait pas et qu'il ne l'épouserait pas. Avec du recul, il lui arrive de dise qu'en prenant son courage à deux mains pour essayer de le retrouver, elle ne serait jamais devenue un vampire. Elle s'est toujours demandé ce qui lui était arrivé.

une fierté personnelle ? - Les Anciens ont une certaine confiance en elle et lui confient parfois des missions que ses frères et soeurs moins délicats risqueraient de bâcler. Elle se fait un devoir de les remplir et d'être à la hauteur de leurs attentes. Chaque occasion de mettre son don à leur service l'honore également beaucoup.

une vision du futur à Forks ? - Voilà plus de sept ans que cette petite ville devrait être débarrassée des Cullen et autres excentriques vampires dont ils se sont entourés. Et s'il faut détruire la ville en entier et ses habitants pour éradiquer les végétariens, alors ainsi soit-il.

Volterra, Italie. 1850.

Elle entra sous l'immense Dôme qui tenait lieu aux Anciens de salle d'audience en compagnie de trois de ses collègues. Ils entouraient le plus récent prisonnier d'Aro, un tout jeune vampire qui se débattait férocement en invectivant ceux qui le maintenaient. Elle n'avait appris ce dont quoi on l'accusait que via les murmures des autres membres du clan : l'idiot de nouveau-né, se pensant l'unique vampire du monde et de ce fait son maître, s'était révélé à la population d'un petit village près de la mer. Réparer les dégâts n'avaient pas été si difficile : tuer les témoins (humains, hommes, femmes et enfants compris) et retrouver le fautif pour le traîner devant la justice des Anciens. Il était enfermé depuis plusieurs jours déjà, puisqu'Aro avait invité un très grand nombre de ses connaissances vampiriques à lui rendre visite à Volterra pour assister au procès. Calliope n'était pas dupe quant à ses motivations : c'était une démonstration de puissance, mais également de miséricorde. Son don serait utilisé pour forcer le coupable à s'en prendre à Aro, qui malgré son désir de ne pas le condamner n'aurait pas d'autre choix. Du moins les spectateurs le croiraient-ils. Elle s'était depuis longtemps habituée à la mise en scène. « Voyez ! » s'exclama Aro en désignant le prisonnier lorsque deux gardes le jetèrent à genoux devant lui. « Voyez l'insouciant qui menace notre existence en la dévoilant aux humains ! » Le nouveau-né se mit à lui criser des injures de prodigieuse originalité. Calliope jugea qu'il ne devait pas être âgé de plus que quelques jours, ses yeux encore d'un rouge un peu trop brillant. Elle alla se placer derrière le trône de Marcus et croisa les mains derrière le dos, attendant le moment où son don entrerait en jeu. « Vous tous rassemblés ici, vous tous savez à quel point les intérêts de notre communauté me tiennent à coeur. » continua Aro en faisant les cent pas devant les trois trônes. Caïus était assis dans le sien, l'air comme à son habitude sur le point d'exploser. Marcus, éternellement calme, offrait à ses côtés une image d'un contraste presque dérangeant. Il était difficile de déterminer lequel était le plus dangereux. « Pour mettre en danger notre immortalité, pour lancer les humains sur notre piste, seule la mort est acceptable sentence ! » Quelques-uns des vampires rassemblés dans la foule manifestèrent leur approbation en applaudissant ou en hochant vigoureusement la tête. D'autres, parmi les plus anciens et qui connaissaient bien les Volturi et leurs habitudes, se mirent à sourire. Aro s'arrêta devant le nouveau-né. « Mais regardez-le... si jeune. Si inconscient. Son créateur semble l'avoir abandonné, l'a laissé à lui-même après sa transformation... il est compréhensible que les choses aient mal tourné. » Presque imperceptiblement pour qui ne le regardait pas, Caïus pianota sur le bras d'or sculpté de son trône du bout des doigts. Calliope, les mains toujours croisées dans le dos, se glissa furtivement entre le siège de Marcus et celui laissé vacant par Aro et se plaça légèrement en retrait derrière lui, suffisamment près pour que le nouveau-né la remarque et lève les yeux vers elle pour la regarder. À l'instant où son regard croisa le sien, il se figea complètement, cessant de se débattre. Le rouge vif de ses yeux sembla se voiler. Une sensation depuis longtemps oublié, qui ressemblait un peu à la faim humaine, noua l'estomac de Calliope : c'était la colère du nouveau-né, encore minuscule comparée à ce qu'il (elle) pouvait déployer. Aro se retourna pour la regarder durant une fraction de seconde. Elle inclina la tête sans baisser les yeux. « Je suis Aro. Je suis ton maître. » reprit-il à l'adresse du nouveau-né, qui était trop absorbé dans la contemplation des yeux de Calliope pour le regarder. « Repens-toi de ton crime et tu pourras quitter ces lieux librement. » La foule applaudit une seconde fois, saluant la grande miséricorde du bon prince Aro. Durant quelques secondes, le nouveau-né sembla sur le point de dire quelque chose. Aro s'était rapproché de lui au point de presque le frôler, un sourire bienveillant comme celui d'un enfant accroché aux lèvres. C'était le moment précis où Calliope devait prendre contrôle de la faim dans son ventre, de la colère du nouveau-né, pour l'entretenir, l'allumer, la faire exploser. Elle fronça les sourcils sous la concentration, plissa les yeux sans jamais, jamais les fermer. Comme prévu et répété depuis des années, les deux gardes qui maintenant le nouveau-né immobile au sol relâchèrent juste assez leur étreinte pour que celui-ci puisse se lever. Quelques secondes s'écoulèrent encore durant lesquelles la foule de vampires retint son absence de souffle. Puis, avec un cri d'une telle hauteur qu'un humain en aurait été étourdi, le nouveau-né se jeta sur Aro. « Douleur. » La voix de Jane, à peine audible, se répercuta néanmoins sous le Dôme devenu silencieux. Le nouveau-né s'écroula au sol, plongé dans une souffrance trop grande pour ne serait-ce qu'hurler, la bouche ouverte sur un cri muet. Calliope avait perdu son contact visuel, mais cela n'avait guère plus d'importance : condamné était celui qui s'en prenait à un des Anciens. Folie, semblait dire la foule muette, folie que de mordre la main qui vous nourrit, folie que d'attaquer l'homme qui vous offre son pardon, sa pitié et sa miséricorde. Le sourire était revenu sur les visages des habitués, qui assistaient là à l'énième représentation d'un spectacle vieux comme Volterra. Les doigts de Caïus pianotèrent sur le trône une seconde fois et Calliope retourna se placer derrière Marcus, les mains toujours croisées dans le dos. Le nouveau-né finit par hurler, mais son cri se cassa net.

Paris, France. 1445.

Quatre siècles avant ces évènements se déroulait presque semblable situation : on brûlait sur la place publique une femme reconnue coupable de sorcellerie. Calliope, qui alors portait toujours son prénom humain, Constance, était debout dans la foule de curieux, un fin mouchoir parfumé appuyé sur son nez pour couvrir l'odeur de chair brûlée. « »